La préparation de la surface dépend toujours de l’exposition ultérieure. Plus elle est agressive, plus la préparation de la surface doit être soignée.
Lors du contrôle, utilisez uniquement les normes mentionnées dans la spécification. Si une autre norme devient pertinente à un stade ultérieur, elle devra être approuvée par toutes les parties.
La connaissance du degré de rouille est nécessaire pour une évaluation ultérieure correcte du degré de soin de la préparation de surface.
Les soudures peuvent être contaminées par le processus de soudage lui-même. Les contaminants fréquents sont : Projections, Scories, Fumées et les Brûlures.
Les projections ne sont pas éliminées entièrement par le décapage par projection d’abrasif. Le contour d’une projection produira à la fois une épaisseur sèche trop faible et un effet d’ombre lors de la pulvérisation de peinture.
La scorie est formée à cause de la température élevée lors du soudage. Certaines méthodes de nettoyage mécanique, p. ex. la brosse de fer, n’enlèvent pas les scories ce qui peut exiger une préparation de surface plus approfondie que celle spécifiée.
La fumée, en particulier d’électrodes alcalines, peut déposer une substance alcaline soluble dans l’eau, qui peut provoquer de l’osmose.
La brûlure signifie que tout revêtement appliqué se détériore sur la face soudée ou sur la face opposée des zones soudées. Le revêtement perd de son adhérence, est en partie détruit, carbonisé et oxydé, ce qui peut exiger une préparation de surface plus approfondie que celle spécifiée.
Les projections doivent être éliminées par piquage ou meulage.
La scorie doit être éliminée à l’aide d’un marteau burineur ou tout équipement produisant le même résultat.
Si de la fumée alcaline a été exposée aux intempéries pendant plus d’un mois, aucune correction n’est requise. Sinon, traitez soigneusement les soudures à l’eau douce à haute pression.
Si aucune meilleure méthode de préparation de surface n’est proposée, les brûlures doivent être soigneusement nettoyées au minimum conformément au degré de soin St 3 de la norme ISO 8501-1.
Les soudures sont des zones irrégulières le long de zones plus régulières.
Les plus courantes sont : des irrégularités, des caniveaux et des porosités
Voir norme ISO 8501-4
Les irrégularités : les résidus de fils, les protrusions etc., ne sont pas éliminées entièrement par le décapage par projection d’abrasif. Les contours peuvent entrainer localement une moindre épaisseur de film sec de peinture, pouvant entraîner une corrosion locale prématurée et du cloquage dans les cas de zones immergées. Après mise à conformité, avant les opérations de préparation de surface, ces zones particulières devront être prétouchées (n fois)
Un caniveau est un sillon profond à bords vifs dans l’acier à côté de la soudure. Comme les irrégularités, il peut difficilement être recouvert d’une couche suffisante de peinture. Après mise à conformité, avant les opérations de préparation de surface, ces zones particulières devront être prétouchées (n fois)
Les porosités peuvent contenir de la calamine et des résidus de flux de soudure, qui ne sont pas éliminés par des procédés mécaniques, même le décapage par projection d’abrasif. La peinture est incapable de pénétrer dans des porosités et de les couvrir. Après mise à conformité, avant les opérations de préparation de surface, ces zones particulières devront être prétouchées (n fois).
Comme toute surface, avant une opération de décapage, doit être dégraissée si nécessaire.
Les salissures et contaminations sont liées à l’historique de la fourniture :
Celles liées à sa production et son site de production
L’usinage : huile de coupe (dégradation lubrifiant)
Coupe meulage : Incrustation de particules métalliques, Emprisonnement de gaz
La manipulation : Marques de sangles, Traces de doigts, Colle, Ruban adhésif, Marquage, Résine
Le transport : Fumées, sels, retombées atmosphériques
Lieu de travail ou de stockage : Fumées, sels, retombées atmosphériques
Comme le but est d’éliminer à l’aide d’un produit « détergent » des souillures qui sont présentes sur le subjectile sans détériorer celui-ci, il constitue un simple nettoyage, il n’y a pas d’attaque du métal. Les pellicules de graisse et/ou corps gras et autres contaminants sont éliminés.
La première opération peut être un simple lavage à l’eau sous pression pour éliminer tous les produits solubles dans l’eau du réseau.
Puis on peut faire appel à des produits ayant un pouvoir dissolvant ou à un pouvoir détergent.
Exemple n°1 : Les détergents – Les lessives : Il s’agit dégraissage chimique : cela implique une réaction chimique qui permet d’éliminer les huiles et les graisses. On utilise en fait des lessives à la place de la soude. Car les graisses sont saponifiables, c’est-à-dire décomposable à chaud par des bases. Cette décomposition libère des sels alcalins et du glycérol solubles dans l’eau. Un détergent (ou agent de surface) est un composé chimique, généralement issu du pétrole, doté de propriétés tensioactives, ce qui le rend capable d’enlever les salissures.
Les lessives basiques (pH>7) (faiblement basiques) : destinées à saponifier les graisses organiques et les solubiliser. Elles sont sans effet sur la nature physico-chimique de la surface métallique.
Les lessives acides (pH< 7) (faiblement acides): elles ont un effet décapant et passivant avec conversion chimique de la surface, elles peuvent être une solution d’élimination de certains oxydes superficiels et intervenir comme “facilitateur” de la réaction de surface.
Exemple n°2
Dans le cas de graisses minérales l’utilisation d’un dissolvant s’impose. Un solvant est un liquide qui a la propriété de dissoudre et de diluer d’autres substances sans les modifier chimiquement et sans lui-même se modifier. Le pouvoir solvant requis pour le nettoyage sera ajusté en fonction de la nature des salissures et de la quantité à éliminer.
Exemple n°3* : Dioxyde de carbone supercritique (CO2) : Le procédé consiste à projeter des particules de glace carbonique sèche et froide (glace sèche, Carboglace, pellets ou granulés) sur les surfaces à nettoyer. Traitement efficace et rapide sans agression du support, procédé sec et sans trace d’humidité. Les particules de glace ou neige carbonique sont projetées par un flux d’air comprimé.
Les machines adaptées à ce procédé permettent, à l’impact, de conjuguer trois effets :
Un faible choc mécanique avec une onde de compression désolidarisant la salissure du support
Un choc thermique, la glace sèche ou neige carbonique étant à – 78°C, qui va fragiliser la salissure.
L’association du froid intense et du choc mécanique provoque le détachement du déchet et/ou la couche de son support. La glace carbonique se sublime instantanément après. D’où un effet de souffle lié à la sublimation (augmentation du volume de 600 à 700 fois !) du CO2 va éliminer la salissure.
*méthode peu utilisée dans le domaine d’activité de la construction métallique.
Ce procédé de décapage est une marque déposée.
Le fournisseur a conçu une gamme d’abrasifs composites, intégrant des abrasifs ou des particules micro-abrasives, dans une éponge synthétique de haute performance. La gamme proposée est constituée de 8 différents types « d’éponges »
Son but : Décaper sans poussière, dégraisser, décontaminer.
– Décapage des surfaces fragiles
– Décapage en milieu sensible
Décapage sans émission de rejets polluants
Ce type de média abrasif permet de décoller, capturer et stocker les éléments contaminant des surfaces traités.
Ce type d’abrasif est recyclable, il se travaille à une pression plus basse qu’un abrasif conventionnel.
Les produits : Il consiste à projeter sous pression les abrasifs composites (des éponges polyuréthane) contre les surfaces à traiter. L’impact provoque le décollement des particules à éliminer. L’utilisation des média Sponge-Jet permet la capture et le contrôle des matières contaminantes. Le traitement des éponges assure un contrôle total des déchets sans aucune pollution annexe.
Déchets : Le média est dit recyclable de 6 à 15 fois selon l’application, le volume des déchets est considérablement réduit. Ce procédé de décapage à sec permet en une seule opération le décapage et le dégraissage signifie qu’il n’y a plus d’effluents liquides ou chimiques à stocker, à manipuler ou à nettoyer.
Traitement par projection pneumatique (de 2 à 17 bar) de pellets de glace (billes de glace carbonique à – 78°C).
L’air comprimé envoie ces billes à travers l’appareil vers un pistolet de projection provoquant Choc thermique : -78°C. Les revêtements se fragilisent et se rétractent.
L’impact : Effet mécanique dû au choc du pellet sur la pièce
La sublimation : Passage de l’état solide à l’état gazeux du pellet au moment de l’impact Augmentation du volume par 500 et décollement du résidu.
Les produits : pellets de glace, granules (billes de glace carbonique à – 78°C).